
TVA et LCN, c’est pas des chaînes d’info. C’est une usine à soporifiques mentaux.
C’est des gens payés pour te faire croire que tu vis dans une province libre, éclairée, intelligente, alors que t’es juste nourri à la cuillère avec les nouvelles les plus vidées de sens.
1. De l’information ou de la distraction émotionnelle ?
Vous remarquerez une chose
80% de leur contenu, c’est soit du drame familial, des meurtres, des accidents de char ou des affaires de cœur. Pourquoi ? Parce que ça stimule ton amygdale — la partie de ton cerveau qui réagit aux menaces et aux émotions.
Pendant que t’es occupé à pleurer sur une famille qui a perdu son chat dans un incendie, personne parle du deal signé entre Ottawa pis Washington pour l’intégration numérique des données civiles d’ici 2028. Tu piges ?
2. TVA : LCN = Entertainment déguisé en info
Regardez bien la ligne éditoriale :
Aucune investigation sérieuse sur les contrats d’armement.
Silence total sur les projets d’identification biométrique.
ZÉRO analyse géopolitique de fond.
Pourquoi ? Parce qu’ils sont tenus en laisse par les mêmes groupes financiers qui contrôlent les grandes compagnies de télécom, de pharma et de défense. Québecor, Bell Média, tout ça c’est les doigts d’une même main.
3. Un outil de narration politique Ă deux vitesses
Quand le gouvernement veut passer une mesure impopulaire ?

Quand une controverse menace un ministre ?

Exemple ? Crise du logement.
Ils ont passé plus de temps à parler du chien volé à Longueuil qu’à décortiquer le projet de loi de Legault sur la propriété étrangère.

Des robots humains bien peignés, qui lisent des scripts validés par des producteurs soumis à des commanditaires.
Des animateurs qui osent jamais poser une question qui dérange vraiment.
Des experts invités toujours dans le même sens, zéro contradiction, zéro dialectique. Et surtout... aucune vérité nue.

TVA/LCN, c’est pas de l’info.
C’est du conditionnement narratif.
C’est du soft-power québécois, enrobé dans un accent rassurant pis un décor bleu-blanc.
Un buffet d’illusions au quotidien.