Un cracker est un pirate informatique, généralement classé comme "black hat" ou "grey hat", spécialisé dans le piratage de systèmes informatiques ou le contournement des protections de sécurité des logiciels, tels que les protections anticopie. Les cracks qu'il conçoit permettent de contourner ces protections, comme les protections anticopie des logiciels ou des contenus audiovisuels, ou les mécanismes de clés d'enregistrement.
Le terme "cracker" peut parfois désigner un cryptanalyste spécialisé dans le décryptage de codes cryptographiques. Cependant, cet article se concentre sur le concepteur de cracks.
Le terme "cracker" a été proposé vers 1985 pour répondre à l'usage jugé inapproprié du terme "hacker". En 1993, le RFC-1392 a défini un cracker comme une personne cherchant à accéder à un ordinateur sans autorisation. Cette définition a été maintenue dans le RFC-1983 en 1996. Cependant, le terme "cracker" est souvent considéré simplement comme un type particulier de hacker, généralement un pirate informatique mais pas nécessairement.
En français, le terme "cracker" est généralement traduit par "pirate informatique" ou simplement "pirate". Cela permet une meilleure compréhension par les non-spécialistes et évite de confondre un pirate informatique avec un cracker s'il ne l'est pas.
Les crackers ont des connaissances minimales en programmation informatique et une bonne, voire excellente, maîtrise de l'assembleur. Leurs principaux outils sont des désassembleurs, des débogueurs, des éditeurs hexadécimaux et des éditeurs de texte leur permettant de comprendre le code envoyé au processeur et le fonctionnement du programme observé. Les crackers ayant un bon niveau sont capables d'écrire leurs propres programmes et de les utiliser comme outils dans leur activité. Ces outils peuvent être génériques ou spécifiques au programme à cracker. Ils maîtrisent également souvent des langages de programmation tels que le C et le C++.
Les créateurs de logiciels utilisent différentes techniques pour empêcher le cracking, mais aucune n'est infaillible. Des logiciels de compression ou de chiffrement peuvent décourager les crackers moins expérimentés, mais retardent seulement les spécialistes motivés. Le cracking peut également nécessiter des connaissances avancées en cryptographie, dans lesquelles les compétences mathématiques et informatiques des crackers font d'eux d'excellents casseurs de codes.
Les résultats du cracking incluent l'obtention d'une clé d'enregistrement, d'un générateur de clés ou d'une version modifiée du programme cracké, dans laquelle certaines restrictions d'utilisation sont supprimées. Ces résultats sont parfois appelés "patch".
Les motivations des crackers sont difficiles à cerner, et différents discours s'affrontent. Les crackers mettent souvent l'accent sur le défi technique et la compétition entre eux ou avec les créateurs de logiciels. Ils estiment que ceux qui utilisent des cracks n'auraient de toute façon pas acheté le logiciel, donc il n'y a pas de perte financière pour les éditeurs. Certains créateurs de logiciels adoptent une approche économique en considérant que combattre trop agressivement les pirates n'est pas rentable, et se concentrent plutôt sur leurs clients légitimes. Ils offrent parfois une valeur ajoutée à ces clients pour dissuader l'utilisation de versions piratées. Les jeux vidéo sont également affectés par la tricherie, ce qui peut avoir un impact économique en diminuant l'intérêt du jeu.
Les motivations initiales des crackers sont souvent le défi, la reconnaissance de la communauté ou simplement le fait de faire fonctionner un logiciel sans restrictions, même avec une copie légale. Le gain économique personnel n'est généralement pas une motivation essentielle, et de nombreux crackers ne publient pas leurs cracks publiquement.
Le terme "cracker" peut parfois désigner un cryptanalyste spécialisé dans le décryptage de codes cryptographiques. Cependant, cet article se concentre sur le concepteur de cracks.
Le terme "cracker" a été proposé vers 1985 pour répondre à l'usage jugé inapproprié du terme "hacker". En 1993, le RFC-1392 a défini un cracker comme une personne cherchant à accéder à un ordinateur sans autorisation. Cette définition a été maintenue dans le RFC-1983 en 1996. Cependant, le terme "cracker" est souvent considéré simplement comme un type particulier de hacker, généralement un pirate informatique mais pas nécessairement.
En français, le terme "cracker" est généralement traduit par "pirate informatique" ou simplement "pirate". Cela permet une meilleure compréhension par les non-spécialistes et évite de confondre un pirate informatique avec un cracker s'il ne l'est pas.
Les crackers ont des connaissances minimales en programmation informatique et une bonne, voire excellente, maîtrise de l'assembleur. Leurs principaux outils sont des désassembleurs, des débogueurs, des éditeurs hexadécimaux et des éditeurs de texte leur permettant de comprendre le code envoyé au processeur et le fonctionnement du programme observé. Les crackers ayant un bon niveau sont capables d'écrire leurs propres programmes et de les utiliser comme outils dans leur activité. Ces outils peuvent être génériques ou spécifiques au programme à cracker. Ils maîtrisent également souvent des langages de programmation tels que le C et le C++.
Les créateurs de logiciels utilisent différentes techniques pour empêcher le cracking, mais aucune n'est infaillible. Des logiciels de compression ou de chiffrement peuvent décourager les crackers moins expérimentés, mais retardent seulement les spécialistes motivés. Le cracking peut également nécessiter des connaissances avancées en cryptographie, dans lesquelles les compétences mathématiques et informatiques des crackers font d'eux d'excellents casseurs de codes.
Les résultats du cracking incluent l'obtention d'une clé d'enregistrement, d'un générateur de clés ou d'une version modifiée du programme cracké, dans laquelle certaines restrictions d'utilisation sont supprimées. Ces résultats sont parfois appelés "patch".
Les motivations des crackers sont difficiles à cerner, et différents discours s'affrontent. Les crackers mettent souvent l'accent sur le défi technique et la compétition entre eux ou avec les créateurs de logiciels. Ils estiment que ceux qui utilisent des cracks n'auraient de toute façon pas acheté le logiciel, donc il n'y a pas de perte financière pour les éditeurs. Certains créateurs de logiciels adoptent une approche économique en considérant que combattre trop agressivement les pirates n'est pas rentable, et se concentrent plutôt sur leurs clients légitimes. Ils offrent parfois une valeur ajoutée à ces clients pour dissuader l'utilisation de versions piratées. Les jeux vidéo sont également affectés par la tricherie, ce qui peut avoir un impact économique en diminuant l'intérêt du jeu.
Les motivations initiales des crackers sont souvent le défi, la reconnaissance de la communauté ou simplement le fait de faire fonctionner un logiciel sans restrictions, même avec une copie légale. Le gain économique personnel n'est généralement pas une motivation essentielle, et de nombreux crackers ne publient pas leurs cracks publiquement.