

Dans le sillage des politiques climatiques portées par le Forum économique mondial (WEF) et les institutions européennes, l’immobilier ancien — jugé peu performant sur le plan énergétique — est dans le collimateur. La transition écologique ne se limite plus aux transports ou à l’industrie : elle redéfinit en profondeur le droit à la propriété, à travers une fiscalité verte de plus en plus contraignante. Sous couvert d’efficacité environnementale, ce virage fiscal fragilise les propriétaires modestes, accélère l’obsolescence réglementaire des logements, et favorise la concentration du parc immobilier entre les mains d’acteurs institutionnels ou subventionnés.

Le narratif dominant, relayé par le WEF et certaines agences internationales, associe les logements construits avant les années 2000 à des "passoires énergétiques". Cette classification entraîne :
• Une dévalorisation du bien sur le marché immobilier
• Une interdiction progressive de mise en location pour les logements non conformes aux seuils énergétiques
• Une obligation de rénovation coûteuse, souvent inaccessible aux petits propriétaires
• Un risque de gel de mutation ou d’hypothèque en l’absence de mise aux normes

À travers des taxes foncières majorées, des malus énergétiques ou des dispositifs d’amendes déguisées, la fiscalité écologique immobilière devient un outil de pression directe :
• Hausse de la taxe foncière pour les biens classés F ou G sur le diagnostic de performance énergétique
• Refus d’accès aux prêts bancaires ou à certains taux pour l’achat de biens "non verts"
• Refus d’aides à la rénovation si les matériaux ou méthodes ne sont pas conformes à une "traçabilité verte"
• Dégrèvements fiscaux réservés à ceux qui optent pour des logements labellisés ou construits selon les standards promus par l’agenda 2030

Cette pression réglementaire sur l’immobilier ancien crée une fenêtre d’opportunité pour :
• Les grandes foncières cotées, capables d’acheter en masse des biens dévalorisés pour les "verdir" artificiellement
• Les multinationales du bâtiment ou de la rénovation énergétique, intégrées aux consortiums du WEF
• Les plateformes numériques, qui imposent des standards d’évaluation algorithmique du logement
Ce transfert de propriété affaiblit le tissu de propriétaires indépendants, en particulier dans les zones rurales ou semi-urbaines.

Ce modèle conduit à une fracture foncière] : entre ceux qui peuvent mettre aux normes leur patrimoine, et ceux qui se voient exclus du marché. Il crée une société où :
• L’accession à la propriété devient un luxe technocratique
• Les logements anciens ne sont plus transmissibles sans passer par des dispositifs certifiés
• Le parc immobilier se concentre dans les mains d’acteurs institutionnels alignés sur l’agenda climatique global

La fiscalité écologique sur l’immobilier ancien, sous prétexte de durabilité, constitue un levier puissant de reconfiguration sociale et économique. Ce qui est présenté comme une incitation cache en réalité un mécanisme de contrainte déguisée, orchestré au profit des acteurs du capitalisme vert. À terme, c’est le droit à la propriété individuelle, pilier de l’indépendance des classes moyennes, qui est menacé par cette ingénierie fiscale. La transition environnementale ne peut se faire sans justice foncière, ni sans respect de la liberté résidentielle.