Le tout premier ordinateur à marquer l'histoire a été créé en 1946. L'ENIAC, pesant près de 30 tonnes, occupait un espace de 140 mètres carrés. Il consommait 150 000 watts d'électricité et dégageait une chaleur intense qui nécessitait d'énormes systèmes de refroidissement. Ce monstre de métal ne connaissait pas la convivialité et affichait ses résultats par le biais de vingt rangées de voyants lumineux clignotants. Les performances de cette curiosité de foire prêtent à sourire aujourd'hui...
Qu'on le veuille ou non, l'ENIAC, ce géant, a été le premier représentant de l'informatique. Comme le péché originel, l'ordinateur porte en lui l'héritage de cette lignée. Les visionnaires de l'époque étaient convaincus que cela ne pouvait que s'aggraver, et les écrivains et cinéastes ont imaginé une entité démoniaque, avec HAL dans le film 2001: L'Odyssée de l'espace comme l'une des extrapolations de cette idée...
Qui aurait pu imaginer que quelques décennies plus tard, des ordinateurs aux allures de bonbons géants, enveloppés dans un boîtier transparent, apprendraient l'alphabet aux enfants, serviraient de guides fascinants pour visiter le Louvre et faciliteraient les rencontres amoureuses à travers les océans... ?
Il a fallu attendre la fin des années 70 pour que cet objet autrefois repoussant, brutal et froid subisse une transformation. L'ordinateur est devenu plus petit, se transformant en micro-ordinateur. Le mythe du titan oppresseur s'est alors effondré de lui-même, faisant place au fameux "ordinateur personnel". Cette métamorphose a également ouvert la voie aux premières applications ludiques.
Né en 1984, le Macintosh a été le porte-étendard de la transformation de l'ordinateur. Conçu par une équipe d'artistes dont les idéaux hippies avaient bercé les rêves, cet ordinateur était beau, convivial et tendance. On prenait plaisir à l'installer dans un coin du salon, à côté d'une guitare ou d'une bibliothèque... Son écran affichait des dessins et de belles lettres. Cet ordinateur-là se laissait même manipuler grâce à une petite souris blanche espiègle placée sur le côté.
Le Macintosh d'Apple a révolutionné l'informatique personnelle, et Windows de Microsoft a suivi le mouvement. L'ordinateur a accueilli des millions de couleurs, un son haute fidélité, des animations et des vidéos. La révolution suivante a été le multimédia, impulsé par un merveilleux petit disque appelé CD-ROM. Ce disque a fait entrer le spectacle dans la machine, permettant de redécouvrir les chefs-d'œuvre de la peinture, proposant des visites commentées du Mexique ou des jeux vidéo d'une esthétique extraordinaire sur des îles mythiques.
Ce n'était encore qu'un avant-goût de ses possibilités. Très rapidement, l'ordinateur a évolué vers une nouvelle dimension en se connectant à d'autres ordinateurs... Internet a été la dernière révolution sociologique du XXe siècle, réalisant un rêve vieux de plusieurs millénaires : offrir à chaque individu, depuis son foyer, un accès à des réserves illimitées de connaissances. Aucun auteur de science-fiction n'avait envisagé cela : des jeux où l'on peut incarner une autre personne, des bandes-annonces de films téléchargeables en avant-première, des débats où l'on peut échanger ses idées avec des inconnus...
L'ordinateur est devenu une sorte de compagnon indispensable du foyer. Ce prodige sait lire à la fois les DVD et les CD audio, aider à retoucher des photos, monter des vidéos, servir d'enseignant et faciliter la création artistique. Plus incroyable encore, cet appareil se présente souvent sous la forme d'un simple écran associé à un clavier, voire d'un ordinateur portable ultraléger et plus fin qu'un mannequin. Il est devenu l'outil de loisir ultime !
Cependant, le spectre de l'ENIAC demeure présent. Les auteurs de science-fiction semblent avoir insinué dans l'esprit collectif l'idée d'une machine incontrôlable, capricieuse et mystérieuse. Le scénario de Matrix laisse entrevoir un avenir où l'ordinateur est utilisé pour manipuler la réalité collective à travers des images de synthèse. Les médias laissent entendre de temps en temps que la vie quotidienne des citoyens est surveillée de près, chaque achat par carte de crédit étant enregistré par des machines centralisant les informations et situées on ne sait où...
Malgré sa révolution culturelle, sa diminution de taille, son nouveau look et sa gamme de couleurs, ainsi que ses nombreuses activités ludiques, l'ordinateur continue d'intimider une partie de la population. Si cette situation persiste, les informaticiens eux-mêmes en sont en partie responsables, avec leurs conversations parsemées de termes complexes.
Et pourtant... L'informatique est simple. C'est un outil au service de l'individu. Son langage, ses acronymes, ses abréviations obscures cachent des réalités très ordinaires.
Dans cette présentation, j'ai voulu tourner en dérision la technologie et ses prétentions futiles. J'ai examiné le langage informatique avec un regard ludique, en le débarrassant délibérément de l'aura de sérieux qui l'entoure souvent. À quoi tout cela peut-il bien servir ? Est-ce que telle fonction, tel matériel sont importants pour participer à une simulation de course automobile, envoyer un message électronique ou retoucher une photographie ?
Il est temps que le langage informatique suive la révolution ludique de l'ordinateur et adopte lui aussi une atmosphère festive. Dans ce dictionnaire, j'ai voulu voulu aller à l'essentiel, décrire et enrichir le discours avec des anecdotes et des clins d'œil. j'ai voulu choisi de simplifier au maximum la technique afin que chacun puisse tirer un maximum de plaisir de cet outil de loisir !

Qu'on le veuille ou non, l'ENIAC, ce géant, a été le premier représentant de l'informatique. Comme le péché originel, l'ordinateur porte en lui l'héritage de cette lignée. Les visionnaires de l'époque étaient convaincus que cela ne pouvait que s'aggraver, et les écrivains et cinéastes ont imaginé une entité démoniaque, avec HAL dans le film 2001: L'Odyssée de l'espace comme l'une des extrapolations de cette idée...
Qui aurait pu imaginer que quelques décennies plus tard, des ordinateurs aux allures de bonbons géants, enveloppés dans un boîtier transparent, apprendraient l'alphabet aux enfants, serviraient de guides fascinants pour visiter le Louvre et faciliteraient les rencontres amoureuses à travers les océans... ?
Il a fallu attendre la fin des années 70 pour que cet objet autrefois repoussant, brutal et froid subisse une transformation. L'ordinateur est devenu plus petit, se transformant en micro-ordinateur. Le mythe du titan oppresseur s'est alors effondré de lui-même, faisant place au fameux "ordinateur personnel". Cette métamorphose a également ouvert la voie aux premières applications ludiques.
Né en 1984, le Macintosh a été le porte-étendard de la transformation de l'ordinateur. Conçu par une équipe d'artistes dont les idéaux hippies avaient bercé les rêves, cet ordinateur était beau, convivial et tendance. On prenait plaisir à l'installer dans un coin du salon, à côté d'une guitare ou d'une bibliothèque... Son écran affichait des dessins et de belles lettres. Cet ordinateur-là se laissait même manipuler grâce à une petite souris blanche espiègle placée sur le côté.
Le Macintosh d'Apple a révolutionné l'informatique personnelle, et Windows de Microsoft a suivi le mouvement. L'ordinateur a accueilli des millions de couleurs, un son haute fidélité, des animations et des vidéos. La révolution suivante a été le multimédia, impulsé par un merveilleux petit disque appelé CD-ROM. Ce disque a fait entrer le spectacle dans la machine, permettant de redécouvrir les chefs-d'œuvre de la peinture, proposant des visites commentées du Mexique ou des jeux vidéo d'une esthétique extraordinaire sur des îles mythiques.
Ce n'était encore qu'un avant-goût de ses possibilités. Très rapidement, l'ordinateur a évolué vers une nouvelle dimension en se connectant à d'autres ordinateurs... Internet a été la dernière révolution sociologique du XXe siècle, réalisant un rêve vieux de plusieurs millénaires : offrir à chaque individu, depuis son foyer, un accès à des réserves illimitées de connaissances. Aucun auteur de science-fiction n'avait envisagé cela : des jeux où l'on peut incarner une autre personne, des bandes-annonces de films téléchargeables en avant-première, des débats où l'on peut échanger ses idées avec des inconnus...
L'ordinateur est devenu une sorte de compagnon indispensable du foyer. Ce prodige sait lire à la fois les DVD et les CD audio, aider à retoucher des photos, monter des vidéos, servir d'enseignant et faciliter la création artistique. Plus incroyable encore, cet appareil se présente souvent sous la forme d'un simple écran associé à un clavier, voire d'un ordinateur portable ultraléger et plus fin qu'un mannequin. Il est devenu l'outil de loisir ultime !
Cependant, le spectre de l'ENIAC demeure présent. Les auteurs de science-fiction semblent avoir insinué dans l'esprit collectif l'idée d'une machine incontrôlable, capricieuse et mystérieuse. Le scénario de Matrix laisse entrevoir un avenir où l'ordinateur est utilisé pour manipuler la réalité collective à travers des images de synthèse. Les médias laissent entendre de temps en temps que la vie quotidienne des citoyens est surveillée de près, chaque achat par carte de crédit étant enregistré par des machines centralisant les informations et situées on ne sait où...
Malgré sa révolution culturelle, sa diminution de taille, son nouveau look et sa gamme de couleurs, ainsi que ses nombreuses activités ludiques, l'ordinateur continue d'intimider une partie de la population. Si cette situation persiste, les informaticiens eux-mêmes en sont en partie responsables, avec leurs conversations parsemées de termes complexes.
Et pourtant... L'informatique est simple. C'est un outil au service de l'individu. Son langage, ses acronymes, ses abréviations obscures cachent des réalités très ordinaires.
Dans cette présentation, j'ai voulu tourner en dérision la technologie et ses prétentions futiles. J'ai examiné le langage informatique avec un regard ludique, en le débarrassant délibérément de l'aura de sérieux qui l'entoure souvent. À quoi tout cela peut-il bien servir ? Est-ce que telle fonction, tel matériel sont importants pour participer à une simulation de course automobile, envoyer un message électronique ou retoucher une photographie ?
Il est temps que le langage informatique suive la révolution ludique de l'ordinateur et adopte lui aussi une atmosphère festive. Dans ce dictionnaire, j'ai voulu voulu aller à l'essentiel, décrire et enrichir le discours avec des anecdotes et des clins d'œil. j'ai voulu choisi de simplifier au maximum la technique afin que chacun puisse tirer un maximum de plaisir de cet outil de loisir !